lunedì 30 luglio 2012

Francia - Trattamento sanitario Obbligatorio a militante ecologista pacifista


ALISATION SOUS CONTRAINTE D’UN MILITANT NON VIOLENT

communique hospitalisation d’office
Lundi 26 mars 2012, un militant défenseur de l’environnement s’est rendu à la mairie de son village vers 18 h, ayant appris que le maire de la commune avait demandé le déclassement de l’unique zone terrestre Natura 2000 du village. Il a alors entamé une
action non violente dans les locaux de l’hôtel de ville en s’enchaînant à un puits.
Elus, gendarmes et pompiers se rendent sur place et décident, bien que l’action se déroule dans le calme, de l’hospitalisation d’office du militant par arrêté municipal ! 60 heures plus tard, personne n’a pu communiquer avec ce militant.
La municipalité refuse de donner toute information. La gendarmerie indique que l’action troublait l’ordre public et que
le militant présentait un danger… pour lui-même.
Depuis la promulgation de la nouvelle loi du 5 juillet 2011, sur les hospitalisations psychiatrique sans consentement, des situations analogues sont malheureusement de plus en plus fréquentes envers les militants ou les syndicalistes. En effet, tous les
« troubles à l’ordre public » peuvent être dorénavant psychiatrisés, solution de facilité qui entraîne une privation de liberté pendant au moins 48h.
A l’heure actuelle, il n’est pas possible d’accéder au dossier de cette personne, seule autorisée à accéder aux pièces et de fait dans l’impossibilité de communiquer.
C’est une atteinte considérable portée aux libertés et aux droits sociaux. De nombreuses organisations signataires de l’appel commun contre les soins sécuritaires dénoncent avec force cette loi liberticide, entre autres : la Ligue des Droits de l’Homme,
l’Union Syndicale de la Psychiatrie, SUD santé sociaux, le Parti de Gauche ou le Parti Communiste.
La section de la Ligue des Droits de l’Homme « Loupian et les communes du Nord du bassin de Thau » et la LDH Languedoc Roussillon condamnent cet internement.
De telles pratiques s’inscrivent dans les dérives autoritaires actuelles et ne sont pas
compatibles avec un Etat de Droit.
Nous exigeons que cette privation de liberté cesse le plus tôt possible.
Benjamin Deceuninck, 06.86.27.70.57, mail : languedoc.roussillon@ldh-france.org
Yvan Gazagnes 04 67 78 48 40, mail : ldh-nordbassindethau@ldh-france.orhttp://www.ldh-france.org/section/loupian/2012/03/29/hospitalisation-sous-contrainte-dun-militant-non-violent/